Accueil › Humour

Brie Comte Robert, le 25 janvier 2019

 

Cher Maupassant,

 

Entre nous, vous êtes brillant, ...un écrivain unique et mondialement connu..... Vos textes en ont inspiré plus d'un comme des réalisateurs et des éditeurs de manuels scolaires. De plus, des réécritures de vos nouvelles paraissent dans le monde entier. En effet, plus de 300 textes publiés sont bien le signe d'une plume hors paire. Vos nouvelles sont étudiées depuis des générations et des générations. En même temps, elles sont d'une qualité incomparable. Sauf une.... et cela nous chagrine.

Comment un grand écrivain comme vous a-t-il pu faire une telle erreur ?????

Comme nous l'avons dit précédemment, des millions de personnes lisent vos textes chaque jour et elles peuvent toutes constater cette erreur. Vous vous souvenez de votre nouvelle « Aux Champs », celle où nous découvrons l'horreur du monde paysan, nous l'avons lue et relue. Et figurez vous que nous avons trouvé, devinez quoi?  une imperfection. Rappelez-vous la famille Tuvache, au début du récit, vous nous précisez qu'elle avait trois filles et un seul garçon Charlot. Or, vers la fin de l'histoire, on dirait que vous vous êtes un peu, comment dire...emmêlé les plumes !

Je cite : « Leur fils ainé partit au service. Le second mourut ; Charlot resta seul à peiner avec le vieux père pour nourrir la mère et deux autres sœurs cadettes qu'il avait ». Cela fait deux grands frères pour Charlot et cela nous déçoit beaucoup venant de vous. Nous avons une question : « Connaissez-vous la re-lecture ? » car elle aurait pu vous éviter de commettre cette immense et impardonable erreur, non ?

Après tout, l'erreur est humaine mais celle-ci est trop grosse pour l'être. C'est peut être une erreur de parcours, qui sait.

Bon, finissons , nous n'allons pas vous embêter plus longtemps vous avez sans doute d'autres chats à fouetter comme apprendre à vous relire, par exemple.... c'est une petite blague, bien sûr...Après on dit ça, on dit rien.

 

Cordialement

Matthieu et Julien, élèves de 4eB, collège Arthur Chaussy.

 

PS : Mme Cardat vous salue chaleureusement.